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ANSWER - Hotspots hydrauliques
| Mascaret à Saint-Pardon, France | La vidéo de Jean-Luc, Pornic
Lors de la campagne Mascaret 2013 sur l'estuaire de la Gironde et ses fleuves associés, un drone a été utilisé pour filmer la propagation du mascaret en aval de Saint-Pardon sur la Dordogne .
Pour plus de précision cliquer sur le lien suivant. |
| Vannage de la Ria de Pornic, France | La vidéo de Jean-Michel, Pornic
Le vannage de Pornic permet d'évacuer les eaux de la ria vers la mer mais également de maintenir un niveau d'eau douce minimal dans la ria.
Pour plus de précision cliquer sur le lien suivant. |
| Croisement de vagues, Saint-Brévin, France | La vidéo de Jean-Michel, Pornic
La plage de l’Ermitage à Saint-Brévin (44) offre de belles opportunités pour observer ce phénomène de croisement de vagues, qui se produit en phase de montée de la marée à l’entrée d’un petit chenal perpendiculaire au littoral.
Ce phénomène résulte de la génération et de la propagation de vagues en provenance de 2 directions principales. La première vient de la mer (en haut de la vidéo) avec des vagues de faibles amplitudes (ce jour là était un jour de beau temps) qui arrivent perpendiculairement au rivage (dans le sens droite - gauche de la vidéo). La seconde provient de l’entrée du courant de marée assez fort à l’intérieur du chenal. Ce courant, qui s’accompagne d’un niveau d’eau assez haut, produit une vague latérale dans le sens de l’axe du chenal (dans le sens haut – bas de la vidéo). Ainsi, les 2 trains de vagues sont orthogonaux et se croisent linéairement (sans se perturber) |
| Surf sur une vague urbaine artificielle à Munich, Allemagne | La vidéo d'Adeline, Rennes
Improbable site de surf urbain situé dans le centre ville de Munich (Allemagne) aux abords de l'Englischer Garten.
Le phénomène qui se produit est un ressaut hydraulique stationnaire. En effet, lorsque que l'eau arrive à pleine vitesse à la sortie du pont (écoulement torrentiel dû à une pente descendante + débit élevé) et rencontre les roches à l'aval, elle perd brutalement de l'énergie et donc de la vitesse. Cette perte de charge se traduit par une brusque élévation de la surface d'écoulement et l'apparition de mouvements turbulents (pertes de charge dues à la transformation de l'énergie cinétique en énergie potentielle) que l'on nomme "ressaut hydraulique". |
| Vagues stationnaires Partie 1 - vue en kayak, Cap-Ferret, France
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La vidéo d'Yves, Bordeaux - Partie 1
Sortie Kayak à marée basse sur les eaux du bassin d'Arcachon. Point de vue depuis le Kayak
Le film est pris depuis un kayak de mer, à marée basse au moment du démarrage du flot, à un bref moment où les eaux du bassin d'Arcachon se déversent encore vers l'océan pendant que celui-ci s'élève. Le courant vers le large est alors encore relativement fort, et doit franchir la partie immergée du Cap, qui se comporte localement comme un déversoir (la profondeur au moment de la prise de vue est de l'ordre de 2 m). Dans le même temps, une houle de mer provient du large, et vient s'atténuer sur cette même partie partie immergée du Cap. Les facteurs d'atténuation sont donc très furtivement au nombre de deux : la faible profondeur, et le contre-courant de vidange du bassin (qui sans la présence de la houle pourrait être malgré tout provoquer l'apparition d'un ressaut, qui ressemblerait à un rang unique de telles vagues). Après la période de prise de vues, à mesure que le flot s'accentue, la profondeur augmente, et le contre-courant s'atténue, la houle peut franchir la zone, plus ou moins influencée par la partie immergée du Cap en fonction de sa hauteur (faible dans le cas de cette vidéo). Commentaires sur les observations : pendant les premières secondes on constate que la surface de l'eau est plane côté bassin, tandis que des vagues stationnaires deviennent visibles après un demi-tour du kayak ; pendant la phase de surf, durant les dernières secondes de la vidéo, le kayak reste quasiment sur place et l'arrière plan reste fixe. Une prise de vue depuis la plage (durant un autre jour) complète cette vidéo. |
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Vagues stationnaires Partie 2 - vue de la plage, Cap-Ferret, France
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La vidéo d'Yves, Bordeaux - Partie 2
Sortie Kayak à marée basse sur les eaux du bassin d'Arcachon. Point de vue depuis la plage
Le film est pris depuis la plage, à marée basse au moment du démarrage du flot, à un bref moment où les eaux du bassin d'Arcachon se déversent encore vers l'océan pendant que celui-ci s'élève. Le courant vers le large est alors encore relativement fort, et doit franchir la partie immergée du Cap, qui se comporte localement comme un déversoir (la profondeur au moment de la prise de vue est de l'ordre de 2 m). Dans le même temps, une houle de mer provient du large, et vient s'atténuer sur cette même partie partie immergée du Cap. Les facteurs d'atténuation sont donc très furtivement au nombre de deux : la faible profondeur, et le contre-courant de vidange du bassin (qui sans la présence de la houle pourrait être malgré tout provoquer l'apparition d'un ressaut, qui ressemblerait à un rang unique de telles vagues). Après la période de prise de vues, à mesure que le flot s'accentue, la profondeur augmente, et le contre-courant s'atténue, la houle peut franchir la zone, plus ou moins influencée par la partie immergée du Cap en fonction de sa hauteur (faible dans le cas de cette vidéo). Commentaires sur les observations : pendant les premières secondes on constate que la surface de l'eau est plane côté bassin, tandis que des vagues stationnaires deviennent visibles après une rotation de l'observateur ; les déferlements visibles en arrière plan restent fixes. Une prise de vue depuis un kayak de mer (durant un autre jour) complète cette vidéo. |
| Vague de poupe Antares 10 noeuds, L'Aber Wrac'h, France | La vidéo de Nicole, Brest
La vague de poupe d’un navire est toujours source d’étonnement : ici la vague est haute, stationnaire, fonction de la vitesse du bateau
La génération de ce type de vague à l’arrière d’un bateau est le résultat de la chasse à grande vitesse du volume d’eau déplacé par la coque. Elle est équivalente à la vague produite par une vanne immergée à l’aval d’un ouvrage , où l’eau sort à grande vitesse en régime torrentiel, produit un ressaut hydraulique avant de retrouver un régime fluvial. Ici, elle est symétrique par rapport à l’axe du bateau, mais dissymétrique de chaque côté à cause de la forme de la coque. |
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Transport littoral embouchure Agly, France |
La vidéo de Ghislaine, Claira
En se penchant sur le sable, on peut voir les petits grains et les cailloux se déplacer sur la droite, vers l’embouchure de l’Agly.
Les vagues ce jour-là, provenaient du nord-est (voir vidéo déferlement embouchure Agly). Leur action peut se décomposer selon la direction perpendiculaire à la plage qui a pour effet de ramener le sable du large vers la plage en période de beau temps et selon la direction parallèle à la côte vers le sud. Les matérieux (sables, petits cailloux...) sont donc transportés vers le l’embouchure de l’Agly où ils ont tendance à s’accumuler et boucher cette embouchure. |
| Déferlement embouchure Agly France | La vidéo de Dominique, Barcarès
Ce jour-là la mer était bien calme à l’embouchure de l’Agly au Barcarès. Les vagues arrivaient légèrement du nord-est et de petits rouleaux de déferlement se propageaient vers le sud.
Sur la vidéo, les vagues ne sont pas perpendiculaires à la plage, ce qui fait que la partie la plus à l’Ouest des vagues va atteindre la plage en premier et déferler (partie gauche sur la vidéo) et ainsi de proche en proche vers la partie Est du train de vagues (partie droite de la vidéo), ce qui va générer ce rouleau de déferlement qui se propage vers le sud (du haut de la vidéo vers le bas). Les conséquences sur le transport de sable sont significatives (voir vidéo transport littoral embouchure Agly) |
