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Polarimétrie radar (HU)

De Wiklimat

Traduction anglaise : Radar polarimetry

Dernière mise à jour : 20/08/2025

Mot en chantier

Dans le domaine de l'hydrométéorologie, ce terme est utilisé pour désigner une méthode de mesure des précipitations regroupant :

  • un volet technique : l'utilisation de radars à double polarisation ;
  • un volet algorithmique : l'utilisation d'une chaine adaptée de traitement de l'information.

Sommaire

Informations complémentaires fournies par la double polarisation

Un radar à double polarisation permet, par rapport à un radar météorologique traditionnel, d'accéder à 3 informations complémentaires (Tabary et al., 2013) :

  • la réflectivité différentielle : rapport (exprimé en décibels) entre les réflectivités mesurées en polarisation horizontale et verticale ;
  • le coefficient de corrélation : mesure de la corrélation entre les signaux reçus sur les voies horizontale et verticale ;
  • la phase différentielle : différence de rotation de phase entre les voies horizontale et verticale sur la totalité du trajet aller-retour effectué par l’onde.

Améliorations attendues dans la mesure des précipitations

Utilisation de la réflectivité différentielle

La valeur de la réflectivité dépend de la dimension apparente des hydrométéores. La valeur de la réflectivité différentielle donne donc une information sur la différence de dimension verticale et horizontale, donc sur l'aplatissement des hydrométéores. Or, les gouttes sont d’autant plus aplaties qu’elles sont grosses (Sauvageot, 2000). La réflectivité différentielle informe donc indirectement sur la taille des gouttes de pluie. Elle est nulle pour des gouttes de petite taille (pluies faibles) et peut typiquement atteindre 2 ou 3 dB, voire plus, pour des pluies fortes (Tabary et al., 2013).

Utilisation du coefficient de corrélation

Utilisation de la phase différentielle

Évolution des chaines de traitement à Météo-france et gains obtenus

Difficultés résiduelles

Bibliographie :

Outils personnels